Cour de comptes

Rapport Public exercices 2010 à 2014 et 2015

LA COUR DES COMPTES, LA GOUVERNANCE FINANCIEREEN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DUCONGO. L’année 2010 a marqué un tournant important dans la gouvernance financière en République Démocratique Congo. Auparavant, seul le Gouvernement central gérait ses ressources sur la base d’une loi budgétaire régulièrement adoptée par le Parlement et rendait compte de sa gestion, à travers une loi de reddition des comptes adoptée par le même Parlement. Les démembrements de l’Etat – à savoir, les Provinces et les Entités Administratives Décentralisées « EAD » devenues Entités Territoriales Décentralisées « ETD » sont, quant à elles, restées en marge, bien que soumises aux mêmes règles de gestion, aux termes de la Constitution et des lois sur les finances publiques de la République. A la demande du Gouvernement central, la Cour des comptes avait audité la gestion des Provinces pour les exercices 2009 et 2010.Le constat fut qu’aucune Assemblée provinciale n’avait adopté un Edit budgétaire, laissant les Exécutifs provinciaux gérer sans base légale, ni obligation de rendre compte. Il était, dès lors, difficile d’attendre mieux des ETD. Le rapport de cet audit déclencha une intense sensibilisation.En 2010, la Province du Katanga fît adopter, pour la première fois, un Edit budgétaire et un projet d’édit portant reddition des comptes du Budget de la Province pour l’exercice fut déposé à la Cour des comptes. Pour l’exercice budgétaire 2012, huit (8) Provinces (KATANGA, KINSHASA, BASCONGO, BANDUNDU, PROVINCE ORIENTALE, SUD-KIVU, KASAI OCCIDENTAL et MANIEMA) ont adopté leurs édits budgétaires et soumis leurs comptes d’exécution à la Cour des comptes. En 2013 et 2014, toutes les autres Provinces à l’exception de celle de l’Equateur, avaient accompli cette obligation légale de gérer sur base d’un budget et de rendre compte.Ainsi, une étape vers la bonne gouvernance venait d’être franchie par l’appropriation par les Provinces du principe de redevabilité, manifesté par la reddition des comptes. Il n’y a, en effet, pas de bonne gouvernance sans reddition des comptes. Il reste toutefois du chemin à faire, notamment le respect des échéances pour la préparation et le dépôt de ces documents au Parlement, aux Assemblées provinciales et à la Cour des comptes afin de permettre à ces institutions, chacuneen ce qui la concerne, de disposer du temps nécessaire pour accomplir dans les délais légaux les tâches qui lui incombent. Par ailleurs, la Cour des comptes salue la volonté déclarée du Gouvernement de la République de maîtriser les rouages de la gestion budgétaire, traduite chaque année par l’élaboration et la publication de circulaires contenant les « instructions relatives à l’élaboration » et « instructions relatives à l’exécution » des Lois de finances. Néanmoins, la bonne gouvernance financière est un défi permanent exigeant toujours plus de volonté et des mesures correctives.Les résultats de la réforme des finances publiques amorcée depuis l’année 2010 et surtout la mise en œuvre de toutes les dispositions des Décrets n°13/050 du 06 novembre 2013 portant Règlement Général sur la Comptabilité Publique, n° 13/051 du 08 novembre 2013 portant Plan Comptable de l’Etat et n° 13/054 du 11 novembre 2013 portant Règlement d’administration applicable aux comptables publics sont très attendus par le juge des comptes (la Cour des comptes) qui exige la présentation de comptes budgétaires fiables. Le présent Rapport public concerne les activités de la Cour des comptes de cinq exercices consécutifs (2010 à 2014) qui coïncident avec le Plan Stratégique de Développement à Moyen Terme 2010 – 2012 de la Cour des comptes et le programme d’appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) 2013 – 2014 qui ont permis le renforcement des capacités institutionnelles et des ressources humaines de la Cour des comptes. La norme ISSAI 1.16 stipule que l’Institution Supérieure de Contrôle (ISC) doit « présenter chaque année et de manière autonome, un rapport sur les résultats de son activité au Parlement ou à tout organe étatique responsable ; ce rapport doit être publié ». En République Démocratique Congo, l’article 180 alinéas 2 et 3 de la Constitution en fait une obligation, car il dispose :«Elle (Cour des comptes) publie, chaque année, un rapport remis au Président de la République, au Parlement et au Gouvernement.Le rapport est publié au Journal Officiel.» Au cours des exercices 2010 à 2014, la Cour des comptes a réalisé des audits thématiques et autres contrôles ci-après repris dont les rapports ont été destinés d’abord au Parlement et aux autres Organes étatiques, et communiqués ensuite au  public. En 2010 : Audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des ressources Pro-Pauvres ; Observations de la Cour des comptes sur le Projet de Loi portant arrêt du compte général de la République et règlement définitif du budget de l’Etat pour l’exercice 2008. En 2011 : Rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des comptes des Provinces pour les exercices 2009 et 2010 ; Observations de la Cour des comptes sur le Projet de Loi portant arrêt du compte général de la République et règlement définitif du budget de l’Etat pour l’exercice 2009. En 2012 : Rapport général sur l’exécution de la Loi de Finances n°10/001 du 25 janvier 2010 en vue de la reddition des comptes du Budget de l’Etat pour l’exercice 2010 ; Rapport général sur l’exécution de la Loi de Finances n°10 /013 du 31 décembre 2010 en vue de la reddition des comptes du Budget de l’Etat pour l’exercice 2011 ; Audit des recettes à caractère national des Régies Financières (DGDA, DGI et DGRAD) ; Audit des autorisations budgétaires sur les dépenses publiques des exercices 2007-2010 ; Audit de la dette publique de la République Démocratique du Congo pour les exercices 2007 à 2011 ; Audit de la gestion des écoles et des rémunérations des enseignants et du personnel administratif et technique par le SECOPE ; Audit des fonds alloués au secteur de la santé 2006 à 2012 ; Audit de la gestion des ressources humaines, de la facturation et du recouvrement de la Société commerciale des Transports et Ports (SCTP) ; Vérification des opérations de recouvrement et d’utilisation des Fonds pour le Développement des Infrastructures Aéroportuaires (IDEF- RVA) ; Rapport général sur

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Clôture des activités marquant la fin du mois de mars à la Cour des comptes de la RD Congo.

Mme Déborha-Béatrice MOFAMBALA YA NZAMBE, point focal genre à la Cour des comptes RDC a organisé un atelier de réflexion et de sensibilisation sous le thème : « la force productrice de la femme urbaine en RDC, cas de la Cour des comptes de la RDC ». Invitée à titre spécial à cette rencontre, Mme Anny Nkenda, Directrice au Ministère du Genre, Famille et Enfant s’est entretenue avec les femmes de la Cour des comptes, qui avaient à leurs côtés leurs collègues hommes, sur les notions de base du genre et droits humains. Elle a insisté sur la nécessité d’intégrer le genre dans les programmes économiques.Occasion pour les magistrats qui ont répondu présents à cette invitation, de comprendre la différence entre le genre et le sexe.  » Il était important de leur apprendre comment insérer la dimension Genre dans leurs différentes enquêtes, car ils travaillent sur la reddition des comptes et tout ce qui est lié au budget national. Occasion aussi de leur apprendre comment intégrer la dimension genre dans tous les domaines de leurs interventions « , a souligné Anny Nkenda. Elle a salué la sensibilité des fonctionnaires de la Cour des comptes qui travaillent déjà pour que le genre soit effectif au sein de cette institution. De son côté, la responsable de la cellule Genre à la Cour des comptes, Mme Déborha-Béatrice Mofambala Ya Nzambe, Avocat général près la Cour des comptes, a exposé sur la production de la femme et les perspectives d’avenir de l’approche genre au sein de cette institution Supérieure de Contrôles des Finances Publiques de la République Démocratique du Congo. Selon elle, les femmes à la Cour des comptes sont des bureaucrates. Elles participent à l’amélioration de la bonne gouvernance et au rayonnement de leur institution. Pour Mme Deborha Mofambala, les productions de ses semblables sont essentiellement des rapports d’audits, visant la réalisation des projets de réforme stratégique dans les cadres des finances publiques. Concernant les perspectives de l’approche genre au sein de la Cour des comptes, le point focal a fait savoir que, dans le cadre de la stratégie genre du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophones (CREFIAF), un instrument de planification et de pilotage était élaboré pour assurer la prise en compte du genre dans le fonctionnement des ISC. Ainsi, la cellule genre de la Cour des comptes a effectué, en 2015, un audit qui a permis d’identifier les différentes problématiques de genre qui se posaient au sein de cette institution. En effet, la Cour a élaboré un plan opérationnel propre pour la mise en œuvre de la stratégie genre, a expliqué Déborha Ya Nzambe. Selon elle, ce plan reprend différentes activités rassemblées autour de trois axes stratégiques. Il s’agit, d’une part, de promouvoir l’accès des femmes aux postes décisionnels et au métier de vérificateur. Et, d’autre part, de renforcer des capacités des femmes. Et enfin, de contribuer à l’appropriation institutionnelle de l’approche genre et à l’intégration de la dimension genre comme sujet et critère de vérification de performance dans le contrôle des finances publiques. Abordant les projets de réforme stratégique, le point focal Genre a indiqué que la particularité de la production des femmes de la Cour des comptes se trouve dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces projets en faveur de leur institution. A l’entendre, cette activité qui est rendue possible grâce à la création de la Women leadership academy (WLA), mise en place en 2014, s’inscrit dans une phase d’opérationnalisation de la stratégie genre. Elle a pour objectifs notamment de promouvoir les femmes leaders et ambitieuses au sein des ISC africaines, à travers la consolidation de leurs compétences professionnelles et personnelles. La WLA vise aussi à améliorer le positionnement des femmes afin qu’elles participent au processus décisionnel et de leadership. Dans son mot de clôture, le Président de la Cour des comptes, Monsieur Ernest IZEMENGIA NSAA-NSAA, a émis le vœu de voir beaucoup d’améliorations de la condition de la femme au sein de la Cour des comptes. © Cour des comptes, mars 2018

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L’effectif des magistrats de la cour des comptes vient d’être étoffé avec la nomination de 40 Conseillers a la cour et 11 Avocats Généraux près la Cour des comptes.

Le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat a nommé par ordonnance n°018/16 et 018/17 du 13 mars 2018 40 Conseillers à la Cour des comptes et 11 Avocats Généraux près la Cour des comptes. ORDONNANCE N° 18/016 DU 13 MARS 2018 PORTANT NOMINATION DES CONSEILLERS A LA COUR DES COMPTES Le Président de la République ;Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en ses articles 79,178 et 221;Vu l’Ordonnance-loi n° 87-005 du 06 février 1987 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes, spécialement en ses articles 9 et 10 ;Vu l’Ordonnance-loi n° 87-032 du 22 juillet 1987 portant statut des Magistrats de la Cour des Comptes, spécialement en ses articles 1 à 5 ;Vu l’ordonnance loi nQ-017-2002  du 03 octobre 2002 portantCode de Conduite de l’Agent Public de l’Etat;Vu l’Ordonnance du Président de la Cour des comptes n° PCC/JLUj001/2012 du 03 août 2012 portant organisation du concours de recrutement et du stage des Magistrats Stagiaires de la Cour des   Comptes ; Considérant la nécessité, L’Assemblée Nationale entendue; ORDONNE: Article 1 : Sont nommés Conseillers à la Cour des comptes : Madame AYONA NGENI José; Monsieur BAMUME KAYONI Innocent; Monsieur BIEMBE BONGO Edmond; Monsieur BONGONZA BASAKA Richard; Monsieur DIKUYI MUBOYAYI Anaclet; Monsieur EMASlKATO DlKA Henri; Monsieur ENDJONGA EALE Simon-Pierre; Monsieur GANYWAMULUME NYAKURA Roger; Monsieur ILUNGA KANYINDA P. Corneille; Monsieur JIBIKlLAYI JIBIKO ; Monsieur KA LA LA KAMUENA Donat; Monsieur KALAMBAY MULUMBA Jean-Jacques; Monsieur KAMBlLA TSHIMANGA Albert ; Monsieur KANZA EWULA Héritier; Monsieur KAPAY LUTETE Godé; Monsieur KAPINGA BAMPENDA Célestin ; Monsieur KASILEMBO MAZAMBI MULOBA Hubert; Monsieur KATUMANGA MPUMBUE José; Monsieur KIKUPA KELUBA Olivier; Monsieur KINGWAYA MWIMI Luc-Stéphane; Monsieur KINZHELE NDALA LELE Louis; Monsieur KHIENDO MABIALA André-Jacques; Monsieur LIKONGO SAMBA Egide; Monsieur LOFELE BONGOLOMBA Guy; Monsieur MUDINA LEBOYER Christian; Monsieur NSALE NGANDIYELA Jean-Pierre ; Monsieur  TETE NGONGA Clément; Monsieur YABWALA NTUNBA Franklin, Monsieur N’SANIMA MOBEKI Auguste Monsieur NGANDU BETU Samy ; Monsieur NGOIE MUTOMBO Jean-Claude; Monsieur NGUNGU LOPUA Damas; Monsieur NKOKI MUDINDULA Jean-Paul; Monsieur OMEONGA TONGOMO Barthelemy; Monsieur ONONGEKAYE wa KAYE Christian; Monsieur SHIMBI KAYUMBA Georges; Monsieur TAKAMBA KIMBODI Rigaud; Monsieur TSHIPATA MULUMBA Guy; MUSUYU MUBANGA Christ Monsieur LOKATlKALA OMOTCHA Maurice Article 2 :Le Président de la Cour des comptes est chargé de l’exécution de laprésente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.Fait à Kinshasa, le 13 mars 2018Joseph KABlLA KABANGEBruno TSHIBALA NZENZHEPremier MinistrePour copie certifiée conforme à l’originalle 03 avril 201 Le Cabinet du Président de la RépubliqueNéhémie MWILANYA WILONDJADirecteur du Cabinet  ORDONNANCE N° 18/017 DU 13 MARS 2018  PORTANT NOMINATION DES AVOCATS GENERAUX  PRES LA COUR DES COMPTES Le Président de la République; Vu la Constitution, telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en ses articles 79,178,179 et221 ; Vu l’Ordonnance-loi n° 87-005 du 06 février 1987 fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes, spécialement en son article 1er; Vu l’Ordonnance-loi n° 87-32 du 06 février 1987 portant Statut des magistrats de la Cour des Comptes;  ORDONNE: Article 1 : Sont nommés Avocats Généraux près la Cour des Comptes: Monsieur KAYUMBA NKUDI SULTAN Monsieur NONGO SUMBU Jérôme Monsieur TONDUANGU KONGOLO Gilbert Monsieur MBUYA WA MBUYA Serge; Madame MOFAMBALA YA NZAMBE Béatrice; Monsieur MOYENGE BIKORO Jean-Marie; Monsieur MPUTU PAWINIE Jean-Marie; Monsieur KATANGA MWAMBA Léon; Monsieur MUNGANGA NGWAKA Jimmy ; Monsieur MVUEZOLO MBUMBA Dieudonné; Monsieur MBUMBA NZUZI Nathalis Article 2:   Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contraires à la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.  Fait à Kinshasa, le 13 mars 2018Joseph KABlLA KABANGEBruno TSHIBALA NZENZHEPremier Ministre Pour copie certifiée conforme à l’originalle 03 avril 201 Le Cabinet du Président de la RépubliqueNéhémie MWILANYA WILONDJADirecteur du Cabinet 

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Atelier local sur la planification de l’Audit des revenus issus du secteur extractif , Kinshasa du 09 au 13 avril 2018

Mesdames, Messieurs, Au moment où s’achèvent les travaux de  l’atelier local sur la planification de l’Audit des revenus issus du secteur extractif, il  est important que nous nous apprêtons à nous séparer, nous pouvons nous féliciter du travail accompli. En quelques jours, nous avons su conjuguer nos  efforts pour la défense d’une noble cause, celle de garantir la pérennisation du partage des connaissances et des pratiques d’audit du secteur de l’industrie extractive en Afrique. Au moment de faire le bilan, je note, avec satisfaction que nos échanges ont été riches et fructueux. Ils nous ont permis: De renforcer les capacités du personnel de  nos ISC en charge de contrôle des Finances Publiques et des autres Institutions Nationales compétentes en matière de vérification spécialisée dans le secteur des industries extractives, d’accroitre le contrôle, la transparence et la reddition dans le secteur extractif ; de partager nos connaissances et de renforcer nos capacités dans le domaine de des revenus issus du secteur extractif, pour en améliorer la qualité et l’impact. A présent, nous vous invitons à un engagement et à un leadership plus actif,  afin de renforcer le dynamisme de nos ISC et de continuer à produire des résultats qui témoignent de notre professionnalisme et renforcer nos liens avec nos partenaires que sont: CREFFIAF, l’INTOSAI et bien d’autres encore. Les enseignements tirés dans ces techniques d’audits seront pris en compte dans la révision du guide d’audit sur les revenus issus du secteur de l’industrie extractive. En un mot, mesdames et messieurs, cet atelier, est sans nul doute, une avancée pour plus de performance de notre ISC en vue d’un meilleur accompagnement de nos Gouvernements respectifs en matière de gouvernance minière. C’est donc le lieu pour moi de dire toute ma gratitude à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin et de quelque manière que ce soit, à la bonne organisation et au succès éclatant de cet atelier. Sans être exhaustif, je fais ici référence à nos Partenaires techniques et financiers, à nos Invités Spéciaux, aux Délégués venus des Ministères et de l’ITIE, au Secrétariat technique et à tous les autres intervenants ayant pris une part active à ces travaux. Mesdames et Messieurs, Distingués Invités, Tout est dit,  il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon retour à nos experts,  tout en espérant nous retrouver en 2019.                                                                              Je déclare clos l’atelier local sur la planification de l’Audit des revenus issus du secteur extractif. Je vous remercie de votre aimable attention !

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7ème Réunion Annuelle du Groupe de Travail de l’AFROSAI sur l’Audit Environnemental

Du 04 au 07 juillet 2017 se sont tenues, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, les assises de la 7ème Réunion annuelle du Groupe de Travail sur l’Audit Environnemental de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques, en abrégé AFROSAI WGEA sous le thème: « Urbanisation croissante et protection de l’environnement en Afrique ; comment les ISC peuvent-elles accompagner le développement durable des villes africaines ? ». Les assises ont été ouvertes par une cérémonie d’ouverture, présidée par le M. Rémy MASSAMBA MA KIESE, 2ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale de la RDC, et marquées par les allocutions respectives du Dr. Amy AMBATOBE, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, et de M. Junius KANDJEKE, Auditeur Général de Namibie, Vice-Président de l’AFROSAI, qui a saisi l’occasion pour transmettre le message d’amitié, de fraternité et de gratitude de la communauté des ISC africaines. En l’absence de la Présidente du Groupe de Travail, empêchée, les travaux ont été dirigés par M. Ernest IZEMENGIA NSAA NSAA, Président de la Cour des Comptes de RDC, et ont connu la participation des représentants des Institutions membres et des organisations partenaires du Groupe de Travail.Et à la suite des discussions ouvertes, franches et constructives sur les points inscrits à l’ordre du jour, les participants ont formulé des conclusions, des décisions et des recommandations, dont la teneur suit.  S’agissant des questions techniques, le Groupe de Travail : salue la participation active des délégués à la session de formation portant sur le thème : « Comment améliorer la qualité et l’impact des audits environnementaux » et les invite à faire large diffusion des connaissances acquises au sein de leurs Institutions respectives ; accueille favorablement les présentations effectuées par les ISC et les organisations invitées, au titre des échanges d’informations et du partage d’expériences sur les questions relatives à la pratique de l’audit environnemental en Afrique ; encourage ses Institutions membres à mener des activités d’information, de recherche et d’audit portant sur les enjeux et les problèmes de développement durable des villes de leurs pays respectifs ; engage les ISC impliquées dans les projets d’audits coopératifs en cours de planification (Bassin du Nil, Bassin du Niger, etc.) à mener, en liaison avec le Secrétariat, des études, des recherches de financements et des actions de concertation visant à préparer le lancement effectif de ces audits ; félicite les ISC impliquées dans l’audit environnemental coopératif des forêts du Bassin du Congo pour le lancement dudit projet et les encourage à le finaliser dans les termes du Protocole d’Entente signé à cet effet ; engage le Secrétariat à mener des actions avec toutes les parties prenantes en vue de la capitalisation, de la traduction et de la diffusion des outils techniques et des informations découlant de l’exécution des projets environnementaux menés par l’INTOSAI WGEA, l’EUROSAI WGEA, le CREFIAF à travers le Projet PASIE et l’AFROSAI-E. Au titre des affaires administratives, le Groupe de Travail : approuve le rapport d’activités du Président et lui exprime sa gratitude pour la qualité du travail effectué et des documents présentés ; approuve le projet présenté par le Secrétariat, qui sera exécuté comme Plan de Travail de l’AFROSAI WGEA pour la période allant de 2017 à 2020 ;  prescrit l’élaboration participative de Termes de Références sur les règles d’organisation interne de l’AFROSAI WGEA, qui seront soumis à l’approbation du Comité Directeur de l’AFROSAI, lors de sa prochaine session ; confirme la tenue de la 8ème Réunion Annuelle en République du Rwanda en 2018 et invite le Secrétariat à mener toutes les diligences utiles à cet effet, en liaison avec le Bureau du Vérificateur Général du Rwanda, en ce qui concerne notamment la définition des thèmes techniques ; invite le Secrétariat à mener des consultations en vue de proposer l’ISC devant accueillir les assises de la 9ème Réunion Annuelle de l’AFROSAI WGEA en 2019.   Les participants expriment leur gratitude à la Cour des Comptes et aux autorités de la République Démocratique du Congo pour l’hospitalité et les attentions multiformes dont ils ont fait l’objet.Ils remercient en outre les partenaires du Groupe de Travail, notamment l’INTOSAI WGEA, l’EUROSAI WGEA, l’ASOSAI WGEA, la GIZ et le Projet PASIE, pour leurs efforts dans la promotion de l’Audit Environnemental en Afrique et les convient à continuer à soutenir les initiatives en la matière. Les travaux ont pris fin le jeudi 06 juillet 2017, à 17 heures, par un mot des participants, prononcé par M. MOUMOUNOU DAO, Conseiller à la Cour des Comptes du Burkina Faso, et l’allocution de circonstance du Président de séance.           Fait à Kinshasa, le 06 juillet 2017.  Le Président de la 7ème Réunion Annuelle,  M. Ernest IZEMENGIA NSAA NSAA, Président de la Cour des Comptes de la République Démocratique du Congo

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Atelier sur la mise en œuvre de la stratégie Genre de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques «AFROSAI» au sein de la Cour des comptes de la RDC.

Le mardi 21 janvier 2017, la Cour des Comptes a organisé, sous le haut patronage de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale et sur financement de l’ONUFEMME, un atelier portant « la mise en œuvre de la stratégie Genre  de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AFROSAI) au sein de la Cour des comptes de la RDC ». L’atelier avait connu deux moments forts : L’avant-midi, consacré à la réception des invités et aux interventions sous forme d’exposés et de témoignages. L’après-midi, consacré aux travaux relatifs à  la restitution du Rapport Général sur le contrôle de l’exécution de la loi de Finances n°13/009 du 01 février 2013, en vue de la reddition des comptes du budget du Pouvoir central pour l’exercice 2013. Le présent rapport comprend une introduction, des interventions, des recommandations et une conclusion. CONTEXTE En Septembre 2015, le Secrétariat Général de l’Organisation Africaine des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AFROSAI) et la Deutche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) ont conjointement initié un programme de renforcement du leadership féminin dénommé «Women Leadership Academy» (WLA). Ce programme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie genre de l’AFROSAI qui a été adoptée par son Assemblée Générale tenue en Egypte, en Octobre 2014. Il vise à renforcer les capacités et les compétences des femmes vérificatrices des Institutions Supérieures de contrôle des finances publiques (ISC) membres de l’AFROSAI afin qu’elles puissent soutenir la mise en œuvre des projets stratégiques au sein de ces institutions. La stratégie de la WLA est orientée vers la réalisation par les participantes au programme d’un projet de réforme stratégique pour leurs ISC respectives. En RDC, Madame MOFAMBALA Ya NZAMBE Débora Béatrice Magistrat stagiaire à la Cour des comptes, a été retenue pour participer audit programme à l’issue d’un processus compétitif. Dans ce cadre, elle a choisi d’accompagner la Cour des comptes dans la mise en œuvre d’actions visant à renforcer sa visibilité. La Cour des comptes de la RDC est une Institution Supérieure de Contrôle (ISC) peu connue du public. Ses rapports sont très peu exploités par les différentes parties prenantes. Il est donc apparu la  nécessité de mener des actions de grande envergure pour assurer sa visibilité, en faisant connaître son objet, son mandat, ses missions, l’étendue de son contrôle ainsi que ses procédures. Cette opportunité permettra de susciter l’intérêt des interlocuteurs sur ses activités. s A travers  le Projet d’amélioration de la visibilité de la Cour des comptes-RDC (PROAVIC –RDC), ledit atelier est un plaidoyer en faveur d’un appui du projet par les partenaires techniques et financiers, en vue de la matérialisation  de la mise en œuvre de la Stratégie Genre de l’AFROSAI au sein de la Cour des comptes de la RDC. OBJETIF DE L’ATELIER L’objectif global de l’atelier consistait à rendre opérationnelle la stratégie genre de l’AFROSAI en RDC.Spécifiquement, l’atelier visait à présenter la stratégie genre de l’AFROSAI et sa mise en œuvre au sein de la Cour des comptes de la RDC ; à sensibiliser toutes les parties prenantes en vue de l’appropriation du projet de la Women Leadership Académy par tous ; à expliquer le mode opératoire de la mise en œuvre dudit projet ; et, à sensibiliser les communautés nationale, locale et les partenaires techniques et financiers sur les missions, les procédures, les publications/rapports d’activités de la Cour des Comptes à travers  une étude de cas. 3. DUREE ET LIEU DE LA TENUE DE L’ATELIER L’atelier a duré un (1) jour, le 21 février 2017 et  s’est tenu à SULTANI l’Hôtel, situé à Kinshasa, au N° 30 de l’avenue de la Justice, Commune de la Gombe, en République Démocratique du Congo.

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